Overblog
Editer la page Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
/ / /

Histoire des arts : l’art de l’espace

 « L’architecture des tours d’aujourd’hui et de demain »

 

 

Photographies extraites des sites "wikipédia" ou "FlickR" 

 

Source documentaire : « côté télé » du CNDP

 

Introduction (0 2’35):

1) Qu’est-ce que la tour de Babel ?

La tour de Babel était une tour que souhaitaient construire les hommes pour atteindre le ciel. Mécontent, Dieu multiplia les langues afin que les hommes ne se comprissent plus. Ainsi la construction ne put plus avancer, elle s'arrêta.

 

 

babel.jpg

 

 

Dans le passé, seuls les beffrois des hôtels de ville et les clochers des églises dominaient la ville. Aujourd’hui, la tour leur a succédé.

Construire haut, toujours plus haut, c'est l'aboutissement d'un vieux rêve, depuis la mythique tour de Babel jusqu'à la tour de Dubaï.

Sur un espace réduit au sol, la tour est un défi architectural devenu un incontournable du paysage urbain contemporain.  

Symbole absolu de croissance économique, la tour est un moyen d'affirmer sa réussite.

Partout, les architectes rivalisent d'originalité en recherchant des matériaux nouveaux, toujours plus résistants et plus légers. Les tours d'aujourd'hui et de demain s’inscrivent dans le développement durable de la ville.

Avant de faire l’objet d’une demande mondiale, la tour a aussi une histoire :

hautes-tours-monde 

 

 

I) Quelles sont les grandes vagues de construction ?

 

A) Le départ est lancé avec la tour Eiffel en 1889 (3’09 4’16)

2) La tour Eiffel a été construite pour l’exposition universelle de Paris en 1889. Avait-elle une utilité ?

Elle fut construite comme une attraction de foire (centenaire de la Révolution française), dont la beauté réside au départ dans son inutilité.

 

3) Qu’est-ce qui a permis de sauver la Tour Eiffel de la démolition après l’exposition ?

Elle est devenue après l’exposition un support d'antennes de télécommunication. Elle évita ainsi la démolition.

 

4) Que vont abriter les tours construites après la Tour Eiffel ?

Elles vont abriter essentiellement des logements et des bureaux pour les entreprises.

 

 

B) Dès la fin du XIXe siècle, New York prend le relais en faisant de la tour son emblème (27’55 29’30)

 

king-kong-1936.jpg

 

La conception de gratte-ciel  a été permise avec l’invention de l’ascenseur  par M. Otis. Il ajouta un système de sécurité en cas de chute. A New-York, deux tours demeurent des symboles incontournables de cette époque : le Flat Iron (1902) et l’Empire state Building (1931) devenu célèbre grâce au film « King Kong » sorti en 1936.

 

Flatiron.jpg

 

C) La tour s’installe dans le ciel européen et japonais, autres membres de la Triade

A Paris, un quartier des affaires a été construit à l’ouest de la ville : la Défense

 

5) De quoi s’est inspiré l’architecte français Jean Nouvel pour réaliser la tour Agbar de Barcelone en Espagne (5’317’19) ?

L'architecte a voulu faire une tour qui soit catalane et barcelonaise et non américaine. Il s’est inspiré des églises locales (les pinacles de la Sagrada Familia) et de la forme des montagnes.

 

torre-agbar-2.jpg

 

6) Sur une tour de Pforzheim en Allemagne, quelle animation de nuit, visible 4 fois par an, a fait le plasticien Yann Kersale ? (7’49 9’51) : La tour s’illumine la nuit.

 

« L’architecte est une sculpture habitée » Le Corbusier

 


D) la tour, objet de désir face à une demande mondiale

 

Après avoir conquis toutes les villes des pays développés, la tour a débarqué dans les quartiers modernes des pays en voie de développement notamment en Asie.

7) (13’40 14’30), En Afrique, une ville construit son image sur la beauté de ses tours afin d’attirer les touristes, laquelle ?

Cette ville est Dubaï.

(17’15 17’30) + (18’32 20’04) L'exemple de Hong Kong (Chine) : Dans cette ville, symbole de l'essor économique du continent asiatique, les prix des terrains sont très élevés et peu nombreux, ce qui justifie l'utilisation de la hauteur. En observant  le paysage urbain,  ce « skyline» : on a la sensation d'être dans une forêt plus que dans une ville.

 

1-dubai.jpg

 

 

 

 

II) Quelle est la composition d’une tour ? (14’30 14’49)

  Schema-Tour.JPG

8) Complétez le schéma avec les mots suivants :

 Tube vertical (ascenseur/escalier) / Colonne vertébrale en béton : le noyau / Eléments porteur : les poteaux / Radier/ Les planchers

50 % des tours dans le monde sont construites en acier, et 50 % en béton. Les premières  grandes tours (Chicago, New York) ont été construites en acier. Aujourd'hui, les tours composites, ou compositions mixtes (acier et béton), prévalent.

Pour bâtir une tour, trois contraintes existent : le budget, la contrainte technique (qualité du sol, installation arrivée et évacuation eau, résistance aux vents forts…) et l’avis du client et des autorités municipales.

 

III) La tour répond-elle correctement aux problèmes démographiques de la planète ?

 

 (15’22 17’14) L’urbanisation consomme l’espace au sol. Gagner en hauteur en installant un maximum de personnes sur peu d’espace au sol peut être une solution devant l’urgence de logement et de bureaux à construire dans certains pays du Sud comme la Chine.

Le Japon a tellement consommé son espace disponible qu’il n’en a plus aujourd’hui pour se nourrir. Conséquence, il ne dispose pas d’une agriculture pour se nourrir.

 

 

 

IV) Vers un développement durable des tours ?

Le développement durable est un paramètre à prendre en compte aujourd’hui pour la planète et ses habitants. Comment rendre ce développement durable désirable ? Le défi est de construire une tour plus écologique et économique en se posant des questions. Un exemple : comment se protéger du soleil surtout l’été tout en laissant entrer la lumière ? (23’09 27’57) :

La tour « hyper green » de l’architecte français Jacques Ferrier

 

 

Hyper-green.jpg

 

9) Qu’est-ce qui rend cette tour plus économique et écologique ?

 

Elle va être économe car elle va produire une partie de son énergie avec des éoliennes placées sur le toit et/ou des panneaux photovoltaïques pour stocker l’énergie solaire. Elle va consommer 30 à 50% de moins qu’une tour traditionnelle. Elle est entourée d’une paroi dont les mailles sont plus resserrées au sud pour se protéger du soleil et éviter ainsi la climatisation.

 

Eolienne-hyper-green.jpg

 

 

 

Conclusion : quel avenir pour les tours ? (50’36Fin)

 

La course à la volonté de puissance, à la hauteur et au prestige perdure. Et, pour un certain nombre de pays, la tour devient un  emblème de modernité, de transformation économique et sociale, qui symbolise leur nouvelle identité.

 

 

De fait, on va continuer à construire des tours dans le monde. Mais la tour va rester encore quelque chose qui fascine, qui fait rêver, et qui, en même temps, se heurte à la réalité de l'économie et à celle de l’écologie. Un développement durable certes couteux peut sembler une solution d’avenir.

 

 

 

Partager cette page
Repost0